Né à Pithiviers (France) en 1980.
Vit et travaille à Paris.
Autodidacte, Jordane Saget embellit Paris avec ses arabesques depuis un peu plus d’un an. Passant de son carnet in- time à la rue, il dessine à la craie des œuvres éphémères dans le métro (la station Concorde fut sa première galerie), sur les trottoirs et la place de Fürstenberg (sa plus grande fresque à l’horizontale), autour des colonnes de Buren (son œuvre inachevée), sur les portes cochères et les portails d’immeubles. Ces arabesques, composées de trois lignes blanches, sont bien plus qu’un simple ornement du décor urbain. Elles jouent avec les désordres architecturaux et nous invitent à les suivre du regard jusqu’à se perdre dans notre propre imagination.
Lors du parcours-exposition Bizarro 2016, organisé par la Galerie Géraldine Banier, Jordane Saget investit notamment le décor et les miroirs de L’Hotel, à Saint-Germain-des-Prés, où il dessine à quatre mains avec Jean-Charles de Castelbajac. Il abandonne à cette occasion le pseudonyme de J3 et présente ses premières toiles géométriques.
Ses photographies révèlent aujourd’hui une nouvelle étape de son travail : un jeu avec les lumières de la ville, avec le creux des ombres, les traces fantômes des immeubles et du mobilier urbain.