Collections publiques :
CESAC, Caraglio, Italie
CRC, Cuneo, Italie
CABA, Conselice, Italie
BNB Bera, Milan, Italie
Castello di Gavi, Italie
Espace Setz, Berlin, Allemagne
Monte Verita, Locarno, Suisse
MCB Minneapolis , Etats Unis
Musée de Nice et des
Alpes Maritimes, France
Buccheim Museum, Bernried, Allemagne
BIO
Expositions Personnelles
2022
may I com in ? - Galerie Géraldine Banier
2021
chora, Eglise de Santa Chiara, Torino - Texte de Roberto Mastroianni
2020
perché non esisti? - Galerie White Land, (Turin) en collaboration avec A Pick Gallery
2019
come soglia, Galerie Cristina Moregola Busto Arsizio (Mi)2018 soglie , ex Chiesa di San Vittore, Vercelli,
commissariat de Enrico Zanellati et Daniele De Luca
As Far As You Can See / A Perdita d’Occhio, DRAWING ROOM MADRID, Madrid, curation de Claudio Cravero
2017
Re-incanto, duo d’artistes Galerie Géraldine Banier, Paris, Texte de Francesco Poli
Intervention au Salon International du livre de Turin, en collaboration avec l’Académie Albertina de Turin,
curation de Maria Teresa Roberto
2015
‘…aria sottile…’, texte de Maria Teresa Roberto, Musée de la Montagne, Torino.
2014
Forse un mattino, Galerie Operescelte, Turin
Se son rese fioriranno, Université La Bicocca, Milano
Probabilmente non serve a niente, potrebbe (workshop), Casa Circondariale San Michele (Al)
è come scrivere su un foglio curvo(workshop), InGenio Arte Contemporanea, Torino
2013
Ache temperatura fondono le consonanti, Commissariat de Roberto Borghi, Studio Maria Cilena, Milano.
2011
Paralup textes M.T. Roberto et F. Solero, Fondation Nuto Revelli, Paraloup(CN)
L'Aquila volta la carta, Cartiera del Vetoio, (L'Aquila)
2010
Sei stata tu ?, Texte de Francesca Solero, Galerie 41artecontemporanea, Torino.
2008
Incontri alla Comunità di Mamre, relativi al lavoro”Rifugiati”(work in progress).Torino.
2007
Aria, texte de G.Ricuperati, Galerie 41artecontemporanea, Torino.
Torino capitale mondiale del libro, Luca Scarlini, Atrium, Torino.
2005
Au pied de la lettre, Bétonsalon, Paris.
Expositions Collectives
2021
Luoghi e Voci, Monte Verità (CH), curatrice Chiara Gatti
sasso carta forbice, SPAZIO21, Lodi, curatrice Maria Chiara Cardini
fuori segno LL4arts, Milan
vaso, A Pick Gallery, Torino
vernice, Villa San Quirico, Torino, cuatrice Olga Gambari
2020
Résidence al Monte Verità, Ascona (Suisse)
Il più vicino possibile, Musée Tornielli, Ameno (Novara)2018 Passager - Galerie Géraldine Banier, Paris
Pensieri di pietra - San Damiano Macra
Lombardini 22 - Spazio Lombardini, Milano
2017
senza titolo 2 – monocromi -Galleria Opere Scelte, Torino
L’arte della sostenibilità- Università Bocconi, Milano
Artisti in cammino - Zabreri 1417-2017 V. Maira
SACRO Separano Auree Cancellate Razionali Oracoli, texte de Francesco Poli, Galleria Operescelte (To)
HON, Palazzo Cordellina, Vicenza
2016
It’s Alive, Minnesota Center for Book art
Qui ne dit mot consent, Galerie Géraldine Banier.
In principio è la terra, Curateurs K. McManus et M. Galbiati Forte di Gavi Artelaguna, Arsenale de Venise.
2015
Collectif Musée de Tornielli, Ameno.
Continuance of the dream’ Haru no Kaze / Imprimerie d’Art Busato, Vicenza
2014
Miti, Archetipi, Nuove Iconografie, Curateur, Sergio Risaliti, Palazzo del Podestà, Bologne.
Contaminazioni reciproche, La maison de la culture du Monde, Milan.
Sguardo Antico Gesto Futuro, Curateur, E. Lenhard et F. Solero, Pian della Mussa.
2013
Premio Internazionale di Scultura "Umberto Mastroianni" Curatrice, Lea Mattarella, Galliate.
arte_poesia DA^VERSO’, Accadémie de Brera, Milano.
2012
Torinover, Curateurs, E. Lenhard et F. Solero, MAO Musée d'Art Oriental, Turin.
Intervention au salon du Livre de Turin, Pavillon Lonely Planet
Artesera live, Curatrice, Olga Gambari Fondation Merz, Torino.
2011
Mostra colletiva, Curateur Paolo Biscottini, Musée Diocésain de Milan.
2010
Fête de la culture. Projet «rigenerazione» Commissariat de Francesca Referza. L'Aquila.
La metamorfosi. Il futuro di Torino Nord. Torino
Collettiva artisti di galleria. Galleria 41artecontemporanea, Turin
2009
Il Castello di Rivara apre le cantine. Curatrice Francesca Solero. Rivara (Turin)
ArteFiera, Bologne.
2008
Iniziativa “Arte/Architettura” Turin.
2007
Artissima. Turin.
Ottobre piovono libri, Cocci aguzzi di bottiglia. Commissariat Francesca Referza. Teramo
Engraving , Curatrice, Francesca Solero. Galerie 41Artecontemporanea, Turin
2006
Storie . ATRE. Curatrice, Olga Gambari. Alessandria.
2005
L’ombra del guerriero. L’uomo, il corpo, l’energia Curatrice, Maria Centonze.
Palazzo Barolo, Cortile del Maglio, Turin
2003
Collectif. Fondation, Peano, commissariat de E. Perotto, Cuneo.
2001
Collectif. Spazio Setz, Berlin.
2000 – 30,
Association Marcovaldo CESAC, (CN) texte de Andrea Busto, Caraglio.
1999
Biennale di Venezia. Gruppo Oreste. Intervention au Pavillon de l’Italie, Venice.
Come spiegare a mia madre che quello che faccio serve a qualcosa
1998
Collettiva all’Accademia, Accademia Albertina di Torino.
1997
Biennale del Mediterraneo; sezione Alta marea, Torino.
Come spiegare a mia madre che quello che faccio serve a qualcosa , Spazi Link,Bologna.
1996
SCI Arc. L. A. Fornace Carena, Cambiano.
Marco Cordero est diplômé de Sculpture à l’Académie des Beaux Arts d’Albertina de Turin, ville où il vit et travaille.
Son travail établit un rapport généalogique à la matière, en opérant un mouvement qui partant de la bibliothèque comme héritage collectif, devient l’embryon de sculptures qui prennent une valeur de « réminiscence » matérielle. L’intervention sur le texte écrit dans lequel il creuse révèle ainsi des formes et profils énigmatiques, et déclenche un espace à travers lequel la matière est pensée comme mémoire. Le livre est brisé dans l’acte créatif, en tant qu’objet esthétique, historique, culturel et divinatoire. Le geste attentatoire représente ainsi l’élément originel qui permet d’expliciter et de franchir sa signification première pour en libérer une latente potentialité sémantique et plastique.
La main de l’artiste cède au dessin qui effleure d’une façon autonome les pages entassées, en montrant ainsi que la parole n’est pas toujours suffisante ou même suffisamment adaptée à la communication, devenant parfois une écriture indéchiffrable. Des références littéraires dissimulées, émerge une parole qui reste lisible, simulant une ligne d’horizon ; d’un ensemble de livres entassés et fouillés se dévoile un paysage de montagne duquel affleurent des traces de terre ou de charbon, comme une sorte de mémoire de leur devenir.
Parcours dialectique entre la matérialité de l’héritage et sa projection conceptuelle, Cordero opère ainsi une sorte d’herméneutique de la substance. Il réinterprète et transforme plastiquement les possibilités ouvertes par les textes dont il s’empare, pour faire intervenir un jeu de dévoilements et d’occultations qui relève d’une archéologie du matériau et d’une archéologie du sujet qui s’y confronte.