BIO
Expositions collectives
2020: For a better world - GalerieGéraldine Banier / Paris / France
2020: Metanarrativas – Marburger Kunstverein / Jan 17 – Mar 5 / Marburg, Germany
2019: What I tell you is a lie / Contemporary Museum / Universidad Nacional de Colombia / 28 Nov – 15 Feb / Medellín, Colombia
2019: Contemporary narratives and processes of the visual and plastic arts of Medellin Colombia - Rozas Botrán Foundation / 30 Aug – 27 Sep / Guatemala City, Guatemala
2019: From the Object to the Subject - Museo Gallery / 11 Jul - 10 Aug / Bogotá, Colombia
2018: FiC – ProdArt ́18 / Final Master’s Degree in Artistic Production and Research / Fabra i Coats / Barcelona, Spain
2018: WUNDER-KAMMER / El castillo Museum / 26 Apr – 27 May / Medellín, Colombia
2018: Territorial Lines / Benjamin Eck Galery / 15 Mar – 21 Apr / Munich, Germany
2017: Together Apart – South Biennal / 28 Oct – 9 Dec / Cúcuta, Colombia
2016: JUNGE KUNST AUS LATEINAMERIKA / 21 Oct – 24 Feb 2017 / Frankfurt, Germany
2014: Guest artist “FRACTAL» Caribbean Cultural Festival / 13 – 15 Nov / Cancún, Mexico
2013: SIXTH YOUNG ART COMPETITION, EMBASSY OF SPAIN – COLSANITAS / Nueveochenta Gallery / Bogotá, Colombia
2012: Brand New / Eugene Gallery / 4 – 13 Dec / Korea
2011: THIRD ART BIENNIAL COMFENALCO 2011 / Medellín, Colombia
2011: CONVERGENCES / Naranjo y Velilla / 25 May – 25 Jun / Medellín, Colombia
2011: COLOMBIA IN MERIDA / MACAY Contemporary Art Museum / 28 Jan – 28 Mar / Mexico
Exposition personnelles
2015: SEEDS / BETA Gallery / 9 Apr – 4 Jun / Bogotá, Colombia
2014: SEEDS / Border Cultural Center / 25 Nov / Mexico DF
2014: IMMATERIAL MATTER II / Okio Gallery / 7 Sep – 12 Oct / Caracas, Venezuela 2014: IMMATERIAL MATTER II / La Cometa Gallery / 19 Jun / Bogotá, Colombia 2013: IMMATERIAL MATTER / Okio Gallery / 15 Sept – 27 Oct / Caracas, Venezuela 2013: COMMON THINGS / Triumph Gallery / 7 Jun – 21 Jun / Moscow, Russia 2013: COMMON THINGS / La Cometa Gallery / 21 Feb – 31 Mar / Bogotá, Colombia
Publications
2019: Arteria Edicion 67 / Mar – May / https://www.periodicoarteria.com / Colombia
2018 Gunsafe, Europe Now / https://www.europenowjournal.org/2018/10/01/visual-art-4/?fbclid=IwAR0J-UZ1VVVFb4fRSzRli33aaFwmXzc11rEF_pIom-iuJ806uYC_AyXhQ_8 2017: Colombia Arte al Limite / https://www.arteallimite.com/2017/11/25/colombia-arte-actual/ / Colombia
2016: Le Monde Diplomatique / Enero https://mondediplo.com/2016/01/ / France
2016: Le Monde Diplomatique / Enero / Serbia
Le pouvoir est omniprésent - Yosman Botero
L’univers créatif de Yosman Botero peut être défini comme un espace construit de portes et miroirs, où tout est reflété et confronté à l’objectif de cartographie, de révélation et la remise en cause des rapports de force. Influencé par de multiples références provenant de l’histoire, la littérature, les documentaires et l’art, Yosman a constitué un fonds d’archives riche en mélanges qu’il utilise au moment de la création. Il se distingue par sa capacité à détecter les signes et les symboles d’en élaborer des récits qui, dans une dimension visuelle et conceptuelle, remettent en question les tensions tant idéologiques et institutionnelles que celle du système économique dans une société qui porte des décennies de répression et de brutalité, articulant un travail essentiellement politique.
Yosman développe un processus créatif dans lequel il situe d’abord un acte de colonisation, puis détermine l’exercice d’exploitation auquel il correspond. Son travail critique l’utilisation inappropriée des ressources naturelles par l’exploitation minière, la manipulation de l’information par les pouvoirs en place, et les envies effrénées d’enrichissement. À ce stade, une grande partie de son travail découle de la nécessité de visualiser le vide, de générer des processus de résilience chez le spectateur.
Il existe un intérêt marqué pour l’architecture et le paysage qui acquièrent une dimension du territoire. Ainsi, sa méthode de travail pourrait être définie comme l’étude de l’écolo- gie de la guerre, où il exprime un intérêt pour ces paysages qui, pendant les conflits armés, n’acquièrent de la valeur que dans la mesure où ceux-ci peuvent être une ressource pour l’ennemi.
Les références théoriques des travaux de Yosman sont multiples. Parmi elles est l’écrivaine américaine, philosophe, cinéaste et photographe Susan Sontag qui, dans ses livres, réfléchit sur le sens de son art. « Qu’un paysage de bataille sanglant puisse être beau – dans le sublime, étonnant ou tragique de beauté – est un lieu commun des images de scènes de guerre réalisées par des artistes. L’idée ne convient pas bien lorsqu’elle est appliquée aux images prises par les appareils photo: trouver la beauté dans les photographies de scènes de guerre semble cruel. Mais le paysage de la dévastation reste un paysage. Dans les ruines, il y a de la beauté. » (SONTAG SUSAN, Regarding the pain of the others. De Bolsillo, 2010. P. 68). (...)
Natalia Castillo Verdugo
Directrice Ama+